Et voici la suite de mes aventures japonaises ! Avec aujourd’hui, les restaurants (quelques uns, d’autres suivront). Pour ceux qui auraient raté la première partie, c’est ici.

 

Procédons par ordre, notre premier dîner eu lieu dans un petit restaurant dont je serai bien en peine de vous donner le nom puisque tout était indiqué en japonais. Et là autant c’est un peu normal de ne pas avoir pris de photos du repas lui-même, étant fatigués par le voyage on ne pense pas à tout, autant c’est franchement de l’étourderie de ne pas avoir pris de photos de la devanture car le restaurant était juste en bas de là où nous logions. Bref, en tout cas nous y avons mangé un repas japonais avec : des pâtes japonaises (des fines : « soba » ou des épaisses : « udon »), du riz, des tempuras (beignets) de légumes, et des petits légumes vinaigrés pour accompagner le riz. Tout ce qu’il y a de plus végétal pour notre premier soir, et c’était excellent !

 

Le lendemain midi nous fîmes une entorse et allèrent manger à un restaurant de sushis. Pas de photos non plus, il s’agissait là encore d’un petit restaurant pas cher : autour de 1000 Yens je pense, ce qui fait un peu plus de 7€. On mange très très bien en quantité et en qualité pour 7€ au Japon, et même souvent pour moins cher, autour de 800 Yens je dirais. Ici les sushis étaient excellents, du moins ceux que l’on a goûté, mais en l’occurrence je n’aime en général pas beaucoup le poisson cru donc on je n’ai pas fait dans la variété et ai simplement pris un bol de riz avec quelques morceaux de saumon. Et je dois reconnaître que c’était vraiment délicieux, rien à voir avec le saumon cru que l’on peut trouver en France (même si c’est déjà bon chez nous). D’ailleurs il n’avait pas le même aspect non plus. C’est également dans ce restaurant que j’ai pu goûter pour la première fois un inari, c’est à dire un sushi qui se constitue de riz enveloppé d’une fine lamelle de tofu frit. J’ai adoré !! J’en ai mangé beaucoup par la suite lors du séjour, achetés dans des combinis (on verra ça dans un autre épisode 😉 ).

Description de l’ambiance : les tables étaient disposées en carré autour du cuisinier. Les sushis étaient préparés au milieu par le cuisinier aussitôt que commandés, et servis par deux, sur de petites assiettes déposées sur un tapis roulant d’une quinzaine de centimètres de large qui courait devant nos tables. Pour la boisson nous pouvions nous servir à volonté de l’eau chaude, accessible juste devant nous, pour faire infuser notre thé (c’est souvent « thé à volonté » dans les restaurants japonais). Pour nous pauvres gaijins (étrangers), on nous a également servi de l’eau 😉

 

Pour le soir nous avons mangé sur le tard dans le quartier de Shibuya dans une chaîne japonaise de fast food nommé Freshness Burger, où nous avons réussi à trouver une solution nous convenant avec un burger végétarien aux légumineuses. Lesquelles, je ne sais pas exactement, mais c’était très bon et ça m’a donné envie de perfectionner mes techniques de burger végétaux. 🙂

 

Le lendemain midi à la suite d’un gros gros échec nous… n’avons pas mangé. Voyage à la dure avec nous, visiter ou manger, il faut choisir 😀

Du coup le soir on s’est bien rattrapés et on est allés à un petit « boui boui », restaurant de ramen à Hiyoshi (sur le chemin pour rentrer où nous logions). Les ramens sont un plat de pâtes cuites dans un bouillon, souvent un bouillon de porc, et servies avec des accompagnements. Il s’agissait ici d’une petite tranche de porc, d’algues, épinards, à laquelle j’avais fait ajouter un supplément de chou. Je vous laisse voir les photos sur wikipédia, ça ressemble bien à ce qu’on a mangé. 😉 C’était très très bon, cela faisait longtemps que je n’avais rien mangé d’aussi gras ! Le bouillon en particulier était bien chargé en huile et en gras de viande qui avait sans doute dû infuser dedans. Notre petite fille a adoré ce plat ! Ainsi que le riz blanc qu’on lui a servi à côté (et d’ailleurs elle s’est jeté sur toutes les occurrences de riz qu’elle a pu croiser au Japon ! 😉 ). Nous sommes sortis de là bien calés. Enfin surtout M. Potiron qui, contrairement à l’habitude, a semblé plus calé que moi sur ce coup-là.

 

Pour le midi suivant nous avons mangé près du parc Yoyogi dans un restaurant végétalien repéré sur le site Happy Cow. Ce site recense des restaurants végétariens/végétaliens/végé-friendly (quelqu’un a un mot en français pour « -friendly » ?) dans le monde entier ! Très très pratique si on veut s’en tenir à son régime alimentaire en voyage, ou même si on veut découvrir les bonnes adresses végés proches de chez soi. Il y a aussi les avis de personnes qui ont mangé dans ces restaurants. Bref, je vous conseille ce site.

Donc le choix de restaurants végétaliens dans le coin n’était pas faramineux. Celui où on est allé n’était pas donné par rapport à ce à quoi on s’était habitués au Japon (autour de 1500 Yens je pense, les souvenirs ne sont pas précis). Ils y servaient trois plats : des nuggets/croquettes de, je ne sais plus trop, patate douce peut-être ? ; ce qu’ils appelaient un burger végétarien qui était plutôt un genre de boulette de soja ; et un plat de « curry ». Que j’ai pris. Qui était un peu trop fort pour moi. Mais j’ai survécu. Et, bon, ce n’était pas mauvais, mais ce n’était pas non plus mémorable, quoi.

 

Le soir on a voulu retourner au petit restaurant en bas d’où on logeait, mais il était fermé à notre arrivée. En effet les restaurants de là-bas ferment souvent tôt car les japonais mangent tôt (dès 18h). Celui-ci était fermé à 20h ou 20h30 peut-être. Du coup on a choisi une autre option toute proche, il s’agissait d’un restaurant indien, où nous avons mangé un curry (indien et non japonais, cette fois-ci) aux légumes avec du riz et des naans (pains indiens). Je ne vous détaille pas ce que c’est, c’était exactement tout à fait semblable à ce qu’on trouve chez nous dans des restaurants indiens, pas de surprise donc. Et c’était bon.

 

Le jour suivant voyait notre départ pour Kyoto et notre premier repas se fit en marchant dans le marché de Nishiki comme je vous l’ai déjà raconté. Le soir nous sommes allés trouver un restaurant dans la rue de Pontocho, près de la rivière Kamo-gawa. C’est une petite rue traditionnelle assez connue et pleine de restaurants. Je suis absolument certaine d’avoir pris des photos de la rue, notamment d’un petit autel shinto qu’on y a vu, et pourtant pas moyen de mettre la main dessus ! Je tâcherai de vous prévenir si je les retrouve. Je n’ai qu’une photo prise un autre soir de l’autre côté de la rivière, la nuit tombée alors que toutes les lumières des restaurants, qui ont des terrasses sur pilotis sur la rivière, sont allumées.

pontocho
Ce qui est plutôt joli, ma foi.

 

Dans ce restaurant, donc, à nouveau je n’ai pas pensé à prendre de photos et c’est naze, mais sinon les gens étaient absolument charmants. Comme partout ailleurs mais ici plus particulièrement nous étions juste à côté de la sortie de la cuisine, et c’était notre premier restaurant en dehors de Tokyo (où nous avons trouvé les gens moins chaleureux que dans le reste du Japon), et notre petite fille toute kawaii (mignonne) a ainsi pu séduire tout les serveurs et serveuses du restaurant ! 😉 À part ça, nous avons très bien mangé là-bas. Correction : j’ai très bien mangé là-bas ! M. Potiron est, hum, un peu moins bien tombé. Après l’apéritif constitué d’edamame (fèves vertes de soja, simple mais sympathique), et une salade aux pousses de soja tout ce qu’il y a de plus normal, nous avons mangé notre menu : pour moi des « croquettes » au potimarron, suivies de tempura de légumes (champignons shiitakés, poivron, aubergine, et peut-être autre chose ? comme au premier restaurant de Tokyo en fait). Tout était très bon et suffisant en quantité. Pour M. Potiron, deux tranches d’aubergine grillée, et des cubes de tofu dans une sauce… je ne sais plus exactement comment c’était l’entrée était beaucoup plus légère et le plat principal pas terrible. Bref je suis sortie avec un bon souvenir, pas partagé par tout le monde…

edamame_cuits
Les « edamame », c’est ça, mais cuit.

 

Vous aurez noté que depuis le début je ne vous parle pas de dessert, et rarement d’entrées. Au Japon en général c’est plat unique. S’il peut y avoir parfois des entrées, en revanche un dessert c’est très rare. Cela n’a pas l’air d’être dans leur culture de faire un repas en trois parties, ni de terminer par du sucré.

Et bien je vais m’arrêter-là pour cet épisode 2, moi qui pensait vous raconter toutes nos aventures dans des restaurants dans un seul épisode, je me rends compte à présent que ça va prendre un peu plus de temps que prévu… et un peu plus d’articles aussi ! 😉 Il devrait y avoir beaucoup plus de photos dans les prochains articles, on vient de passer tout le début du voyage où je n’avais pas pensé à sortir l’appareil pendant les repas…

On se retrouve donc bientôt pour la suite ! 🙂