Bonjour à tous !

Me revoilà sur Noisettes et Potiron après deux semaines de vacances bien méritées au Japon ! En cette période de rentrée je vais vous permettre de vous évader un peu, ou tout au moins de faire voyager vos papilles, en partageant avec vous ce que j’ai pu découvrir de la gastronomie et des habitudes alimentaires de ce pays. J’espère que ça vous plaira 🙂

Avertissement : je préfère prévenir de suite, au cours de ce voyage j’ai fait quelques écarts sur mon éthique d’alimentation végétale. Si cela vous déplaît/énerve, ne lisez pas et revenez me voir plus tard 😉

Bon déjà, j’ai un peu honte de moi : il m’a fallut laisser passer presque la moitié du séjour pour penser à prendre des photos de ce qu’on mange ! Un comble franchement… Du coup et bien, il vous faudra vous contenter d’un récit écrit pour une partie de ce compte-rendu culinaire. Allez, faire travailler l’imagination ça ne fait pas de mal ! ^^

Pour cette première partie de récit je vais vous parler des « à côté » : pas question ici de petits plats de restaurant, ou de recettes traditionnelles, je vous garde ça pour un prochain épisode ! Non, là nous allons voir les petits snacks, les trucs à grignoter trouvés sur les marchés…

 

Pendant notre séjour à Tokyo on est surtout allés au restaurant, donc il n’y a pas grand chose qui puisse rentrer dans cet article. Si, juste, dans le quartier de Yanaka, il y a une petite ruelle commerçante/touristique fort sympathique, avec quelques vendeurs de nourriture. Nous n’avons rien goûté (il y avait bien des beignets aux légumes qui avaient l’air très bon sur le papier, mais en rupture de stock) mais pris quelques photos. Ensuite nous sommes partis à Kyoto.

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Les croquettes d’okara dont je parle plus bas ont un peu l’aspect extérieur de celles-ci, à gauche.
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On dirait des madeleines au chocolat, non ? – Je n’ai pas la moindre idée de ce que c’est en vrai.

 

En arrivant à Kyoto on ne savait pas trop où aller manger. Finalement nous avions décidé de nous balader dans la ville en cherchant où manger sur le chemin. Par un coup de chance à quelques rues de notre logement nous sommes tombés sur le marché de Nishiki, longue ruelle étroite où les commerçants s’activent toute la journée et où il vaut mieux prendre son temps… La rue est bondée de touristes et de japonais pendant la majeure partie de la journée !

Or donc, dans cette rue il y a de nombreux vendeurs de nourriture à emporter, ce qui tombait à pic ! Nous sommes tombés sur de délicieuses croquettes frites à l’okara (ce qui reste des fèves de soja après les avoir pressées pour obtenir du jus de soja). Servies avec une sauce soja, c’était parfait ! Ils vendaient aussi des glaces au « soybean milk », du coup on s’est dit qu’on reviendrait en prendre pour le dessert, mais en revenant on a voulu vérifier qu’il n’y avait pas de lait de vache dedans, et ils nous ont dit que si… d’où incompréhension : ça veut dire quoi alors, cette mention « soybean milk » ? Est-ce que c’est juste un malentendu en langue étrangère ? Bref, on ne saura pas, mais on reste avec une furieuse envie de voir s’il n’y a pas moyen de faire des glaces à partir de lait de soja.

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Le coin sympa avec plein de trucs au soja.

 

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Du soja partouuuut – ou-ou – ou-ou !

 

Un peu plus loin dans la rue, nous tombons sur un stand avec des poissons, mais aussi des galettes dont l’écriteau traduit en anglais mentionne : « cabbage – oignon ». Un autre indique « vegetables ». On trouve aussi au même endroit des oignons frits. Du coup, galvanisé par notre fier succès avec les croquettes d’okara, nous tentons notre chance, optimistes ! (Est-ce que ça se sent que ça craint ?)

Donc voilà, toutes les galettes du stand étaient au poisson, du coup ils ne se donnaient pas la peine de le re-préciser sur chaque écriteau, mais ils ne mentionnaient que les ajouts. On s’est donc retrouvés avec des galettes au poisson avec un tout petit peu de légumes dedans. Et c’était vraiment pas bon. Blllleuargh. Pouah. Et on n’a pas de photos de ça, mais tant mieux !

 

Sinon dans cette rue on a pu trouver aussi du poisson (bien sûr…), des légumes, du thé, des bonbons, des gâteaux de riz avec ou sans thé matcha, …

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Des légumes
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Des légumes marinés à quelque chose
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Des légumes (ici, des radis, je crois) au vinaigre
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Des plats tout prêts, divers et variés
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Des pâtisseries au matcha. Dont certaines disposées en joulie pyramide.

 

Après avoir bien mangé on a soif et il faut donc trouver à boire… ce qui est très simple au Japon grâce aux nombreux distributeurs de boissons qu’on trouve partout.

 

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Et donc y’en a un comme ça tous les, quoi, 50, 100 mètres ?

 

En très grand nombre.

 

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Et parfois par paquets de 7 ou 8.

 

Un des matins à Kyoto nous avions prévu d’aller en balade à Arashiyama. Après une grasse mat’ bien méritée, nous sommes sortis en quête d’un endroit où prendre notre petit déjeuner. Et voilà que nous tombons sur une boulangerie, fondée en 1913, dont la devise est « Donne nous aujourd’hui notre pain quotidien ». Parfait !

Nous voilà donc partis pour un petit déjeuner qui se changea vite en brunch. Au menu rien de très très japonais, mais que du bon :

  • des pains fourrés avec une sauce aux tomates et légumes (en forme de galettes de 15 cm de diamètre environ, avec une épaisseur de 2-3 cm). La pâte ressemblerait à celle de paninis pour l’intérieur, et de pain de mie passé au grille-pain pour l’extérieur. Moelleux et très très bons !
  • des galettes au sésame et aux aubergines. C’était plutôt bon, mais je ne saurais comment les décrire. Mes souvenirs s’estompent déjà 🙁
  • des viennoiseries à l’européenne… bah oui fallait bien vérifier s’ils savent faire des croissants ! (verdict : ils savent. C’était pas les meilleurs croissants du monde non plus, mais j’ai goûté bien pire par chez nous). Il y avait aussi des scones et autres classiques.

Une fois à Arashiyama, nous n’avions pas faim pour un repas de midi. Mais un peu plus tard, moi qui ait toujours un petit creux à l’heure du goûter, j’étais bien tentée par une glace… finalement j’ai craqué en voyant leur parfum : tofu – matcha. J’ai voulu tester.

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Même pas peur.

 

Et bien finalement c’est très bon ! Même pas trop bizarre en fait. Assez doux, et ça faisait une éternité que je n’avais pas mangé de glace à l’italienne, alors peut-être que ça joue aussi sur mon jugement 😉

 

Bon, il me semble que j’ai déjà bien travaillé pour cette fois ! 😉 Je vous fait patienter encore un peu pour un prochain article avec la suite de mes aventures au Japon… enfin plutôt les aventures de mon estomac au Japon ! D’ici-là n’hésitez pas à me dire si ce petit récit vous a plu, et si vous avez des questions sur la nourriture japonaise, c’est le bon moment ! 😉

À bientôt !